PAT TRAVERS: Blues on Fire (2012)



Musicians:
Pat Travers - guitar, bass & vocals
Sean Shannon – drums
Carl Cleaver – piano
Doug Bare - organ & p

Titles:
01 - Black Dog Blues
02 - Nobody’s Fault But Mine
03 - Back Water Blues
04 - Meat Shakin’ Woman
05 - Easy Rider Blues
06 - Nobody Knows You When You’re Down And Out
07 - Bulldozer Blues
08 - You Can’t Get That Stuff No More
09 - Dark Night Blues
10 - Rock Island Blues
11 - Jailhouse Blues
12 - Death Letter

Avec ce nouvel album, Pat Travers confirme une nouvelle fois ses attaches pour le blues, une orientation discographique que Mister Pat a démarré aux débuts des années 90 avec notamment les très bons albums Blues Tracks. Alors, même si lors de ses prestations Live le Canadien reste fidèle au rock’n’roll qui l'a positionné parmi les grands de ce registre, il apprécie malgré tout et particulièrement les intrusions du blues dans sa discographie !
Pour l'enregistrement de cet album, Pat Travers a sensiblement changé le groupe qui l'accompagne habituellement en tournée en laissant au repos Sandy Genaro (batterie), Rodney O' Quinn (basse) et Kirk Mc Kim (guitares) au profit de Sean Shannon (batterie), Doug Bare, ou Carl Cleaver au piano, ce qui ne modifie en rien la qualité finale du produit évidement ! D'emblée avec « Black Dog Blues » on reconnaît immédiatement le son de guitare toujours un peu spécial de Pat Travers, c'est du blues pêchu ..."du lourd" comme on dit parfois... Une belle partie slide dobro pour le deuxième titre « Nobody's Fault But Mine » et on choppe immédiatement la tonalité de l'album ! Des ‘’covers’’ blues qui, pour la plupart, sont des standards (enfin si l'on peut dire !) qu'il faut repêcher au début des années 1920 avec des gens comme "Blind’’ Willie Johnson, Bessie Smith, ou Jimmy Cox pour n'en citer que quelques uns... Evidement ,la personnalisation de ces reprises ne conserve pas vraiment l'esprit blues et les atmosphères que ces personnes avaient inclus dans ces titres, mais privilégie une approche musicale beaucoup plus actuelle sans qu'elle en décrédibilise le genre, tout un art !
John Molet